Sentier côtier

Qu’est-ce qu’un sentier côtier ?

Destiné uniquement au cheminement piéton, le sentier du littoral s’étire sur quelques kilomètres à Landaul, entre la passerelle qui enjambe le ruisseau de la demi-ville et ses méandres et le bras de mer du vieux moulin. Ce sentier représente un atout considérable pour les communes littorales, néanmoins, l’aménagement et la préservation de ces espaces littoraux est un enjeu grandissant pour les collectivités, qui se doivent de garantir à tous un accès sécurisé au sentier du littoral.

L’ancêtre du sentier du littoral, le « sentier des douaniers », est né à la fin du XVIIIe siècle afin que les garde-côtes exercent leur mission de surveillance. Cela consistait alors en un passage courant tout au long de la mer, laissé libre de propriété riveraine, mais aussi d’aménagement. Ce cheminement permettait de franchir les obstacles naturels (falaises, escarpements) et d’optimiser la surveillance de l’horizon par l’installation de cabanes en gabions.

Au XXe siècle, l’attractivité du littoral et son utilisation privative grandissante ont eu raison, pour une grande partie, de son libre accès, générant par la suite une multiplication des conflits d’usage.

Face à ce constat, le gouvernement a décidé de réglementer le droit de passage sur les propriétés privées riveraines du rivage et d’accorder à ces espaces littoraux une légitimité juridique et territoriale en leur octroyant le statut de servitude de passage des piétons sur le littoral (SPPL), servitude d’utilité publique.

Deux textes définissent le contenu de la servitude de passage des piétons sur le littoral et les conditions de sa mise en œuvre :

  •  La Loi n° 76-1285 du 31 décembre 1976, complétée par la Loi n°86-2 du 3 janvier 1986, portant sur la réforme du Code de l’urbanisme, qui a institué la servitude de passage pour piétons le long du littoral, et codifiée sous les articles L 121-31 à L 121-37 du Code de l’urbanisme.
  • Le décret d’application n° 77-753 du 7 juillet 1977, complété par les décrets n° 90-481 du 12 juin 1990, n° 93-726 du 29 mars 1993 et n° 2010-1291 du 28 octobre 2010, codifiés sous les articles R121-9 à R 121-32 du Code de l’urbanisme.

Itinéraire du sentier côtier de Landaul

Lien Plan Sentier côtier Landaul

Le sentier chemine depuis Landévant, passe par le moulin de la Demi-ville, l’anse de Kerihuelo, la pointe du Gouhel. Le cheminement s’interrompt et la continuité est assurée par la voie communale jusqu’à la limite avec Locoal-Mendon.

Restrictions applicables sur le sentier côtier :

Lien photo restrictions SPPL

Lien arrêté portant obligation de tenir les chiens en laisse

  • Le sentier est strictement interdit aux véhicules à moteur, vélos et chevaux,
  • Les chiens doivent obligatoirement être tenus en laisse,
  • Le cheminement n’est autorisé que sur l’itinéraire aménagé, il est strictement interdit de s’écarter du sentier, ce dernier étant bordé par des propriétés privées.

Préconisations pour la préservation de la biodiversité

Le sentier côtier chemine sur la zone protégée Natura 2000 de la Ria d’Etel. Il s’agit d’un espace naturel sensible abritant des espèces protégées, notamment la Loutre d’Europe et diverses espèces d’oiseaux d’eau, dont le Tadorne de Belon. Il est demandé aux promeneurs de respecter la faune, la flore et la propreté des lieux.

Trois portions de ce cheminement sont particulièrement sensibles :

  • La pointe du Gouhel,
  • L’anse de Mané Roh Lann,
  • Le moulin de la Demi-ville.

Nous recommandons aux promeneurs d’être le plus discret possible sur ces trois zones, permettant ainsi de préserver la quiétude des lieux pour les espèces présentes.

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